Au commencement était …
Challenge n°1: La Procrastination
Nous sommes au tout début du challenge qui est, rappelons-le pour ceux qui ne suivent pas 😉 de rebondir professionnellement en 3 mois. Nous y voici, je me suis engagée, je ne peux pas me dédire.
En même temps, comme vous sûrement quand vous êtes confrontés à un challenge, je recule, je reporte, je freine, bref je procrastine.
Mais bon allez, ça y est! Je me pose donc devant mon ordinateur, et j’ouvre mon agenda pour essayer de planifier ce qui m’attend. Et là, je me rends compte que ça ne va pas être si facile que ça de tenir le timing…
Challenge n°2: Le Doute
Comme vous, j’ai de multiples contraintes: une vie de famille bien remplie, des jours fériés qui tombent mal (nous sommes par exemple ici en plein week-end festif de célébration de Chinese New Year). Et je prends conscience que je ne vais pas être si disponible que ça dans les 3 mois qui viennent… Je pars en effet dans quinze jours faire le tour de ma famille en France durant un bon mois… Et peu de temps après mon retour, c’est au tour de ma belle-famille de venir nous visiter.
Comme vous disais-je, car vous avez sûrement aussi des obligations diverses et variées, subies ou choisies, qui contraignent et parfois même contrarient votre projet de reprendre une activité professionnelle.
On a beau vouloir, être motivé, ou même ne pas avoir le choix, on trouve souvent des raisons de reporter. Ce peut être de véritables contraintes qui ne dépendent pas forcément de nous, ce qu’on appelle des freins externes, mais on rencontre aussi très souvent des freins internes au changement.
En ce qui me concerne, je connaissais bien sûr mes contraintes avant de me lancer ce défi. Et pourtant j’ai décid »é de le commencer maintenant… Alors pourquoi?
Challenge n°3: L’Auto-Sabotage
Comme vous, j’ai tendance à l’auto-sabotage. Vous savez cette tendance à se mettre gentiment des bâtons dans les roues… par peur de l’échec? Ou plutôt par peur du succès? Car en effet, si je réussis mon challenge, qu’est-ce que ça va changer dans mon quotidien? Dans mes priorités? Dans la perception que j’ai de moi et que les autres auront de moi? Nous sommes ainsi faits que notre cerveau, pour nous protéger du danger que représente pour lui le changement, va tout faire pour maintenir l’équilibre actuel, la situation présente, même si elle est inconfortable.
Et vous, où en êtes-vous?
Revenons à vous. Vous qui vivez une période de transition professionnelle, qu’elle soit volontaire ou subie, et qui souhaitez reprendre une activité, où en êtes-vous? Je veux dire, vraiment, si vous vous posez pour être honnête avec vous-même, voulez-vous vraiment changer votre situation actuelle? “Bien sûr!” s’écrieront certains. “Je n’ai pas le choix!” s’offusqueront d’autres. Ok. Mais reposez-vous une deuxième fois la question, juste pour être sûr 😉
Nous aurons l’occasion de revenir sur ces concepts de freins internes/externes, d’auto-sabotage, de motivation, mais il me semble que c’est une phase importante en début de challenge que d’être honnête avec soi-même pour se demander: mais finalement, qu’est-ce que je veux vraiment?
Hello !
Je suis totalement d’accord avec toi. La question de la motivation et de la vision à atteindre – qu’est-ce que je veux vraiment – est fondamentale. Je crois que c’est elle qui nous porte. Si l’objectif est clair, il suffit de se mettre en chemin. Si l’objectif est flou, on ne sait pas tellement quel chemin emprunter, alors on s’arrête.
Bien sûr, tout n’est pas toujours limpide comme de l’eau de roche. Je crois qu’il est nécessaire de trouver un compromis entre un objectif parfait, et se mettre en route même si ce n’est pas encore clair. A force de viser la lune ou le soleil, on finira bien par croiser quelques étoiles 🙂
oui tu as raison, attendre d’avoir un objectif « parfait » nous pousserait à la procrastination, et en même temps on arrive rarement là où on veut si on ne sait pas (même grossièrement) là où on va. La méthode SMART que j’évoque dans l’article suivant peut aider à clarifier son objectif et se mettre en route sans attendre 🙂